ANPE : bilan 2004 et enjeux pour 2005

En présentant le travail de l'Agence, Michel Bernard dénonce les critiques "injustifiées"

En 2004, l'activité de l'ANPE a atténué les effets d'une « croissance sans emplois » a indiqué le directeur général de l'établissement public, le 22 mars. Avec 3,17 millions d'offres d'emploi collectées, (6 % de plus qu'en 2004), un taux de satisfaction de l'offre d'emploi à 87,6 % (+ 3 points), la fin du monopole, théorique, de l'Agence ne change rien sur le fond et les 482 000 employeurs qui font confiance au service public savent où est leur intérêt, a réaffirmé Michel Bernard.

L'établissement public se tourne résolument vers la diversification de ses prestations aux entreprises, un partenariat renforcé avec l'Unédic et la mise en oeuvre de la loi de cohésion sociale.

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Par - Le 23 mars 2005.

2004, avec un taux de croissance à 2,5 %, n'a été que peu créateur d'emplois : en solde net, 17 200 emplois dans le secteur concurrentiel [[70 000 emplois créés si l'on compte le secteur de la santé, comptabilisé par les chiffres communiqués par l'Unédic.]]. Si l'on ajoute que les entreprises ont recherché une productivité accrue depuis deux ans, - 73 000 emplois perdus en 2003-, rien d'étonnant que, par effet retard, le nombre des chômeurs de longue durée en fin de droit ait gonflé celui des Rmistes. Dans ce contexte, l'ANPE a augmenté ses taux de sortie de chômage…

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