Controverses à l'Unedic sur le bilan des reclassements par des prestataires privés

A la veille de la réunion du bureau de l'Unedic mercredi 24 mai, la CGT a vigoureusement contesté le bilan officiel du reclassement expérimental des chômeurs par des opérateurs privés.

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Par - Le 24 mai 2006.

D'après la direction de l'Unedic, 7013 chômeurs ont été reclassés par les opérateurs privés (Adecco, Etap'carrière, BPI, Altedia, Ingeus) depuis les débuts de l'expérimentation en février 2005. Le tout pour une somme de 3420 euros par allocataire, ce qui représenterait 24 millions d'euros d'économie par rapport au système ANPE traditionnel. « D'où viennent ces chiffres ? », s'est interrogé Eric Aubin, représentant de la CGT à l'Unedic, lors d'une conférence de presse organisée au siège de la confédération. Quant à sa collègue Jacqueline Donnedu, elle assure qu'« il faudrait réaliser une évaluation extérieure à l'Unedic, afin d'écarter tout soupçon de…

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