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Le Céreq s'interroge sur « le nouvel équilibre entre apprendre et travailler » induit par l'ANI

En créant le contrat de professionnalisation à la place du contrat de qualification, l'ANI « modifie sensiblement les rôles respectifs des entreprises et des organismes de formation dans le dispositif d'insertion ou de réinsertion professionnelle des jeunes et des demandeurs d'emploi », décrypte le Céreq (Centre d'étude et de recherche sur l'emploi et les qualifications) dans la dernière livraison de son bulletin, Bref. Rééquilibrant la place et des uns et des autres en plaçant l'entreprise sur un pied d'égalité avec l'organisme de formation. Une nouvelle voie vers laquelle les branches professionnelles s'engagent timidement.

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Par David Garcia - Le 05 janvier 2006.

En programmant la disparition des contrats de formation en alternance au profit du contrat de professionnalisation, les partenaires sociaux ont voulu mettre en place une autre articulation entre le travail et la formation. Tel est le principal enseignement de la livraison de décembre de Bref, intitulée « Apprendre et travailler, vers de nouvelles complémentarités ? ». Une vision inspirée de Bernard Schwartz, créateur des Missions locales. « L'alternance devrait fonctionner en partant non des tâches, mais de situations de travail auxquelles seraient confrontées les jeunes, situations à partir desquelles on remonterait à l'acquisition de savoirs théoriques et pratiques », faisait-il…

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