Les sénateurs proposent des réformes audacieuses qui concernent tous les acteurs et tous les dispositifs

Dans le rapport de plus de 300 pages adopté le 4 juillet dernier et rendu public aujourd'hui, la Mission commune d'information sur le fonctionnement des dispositifs de formation professionnelle du Sénat expose les réformes qui lui semblent nécessaires. Et elle fait preuve d'audace. Au nombre de ses propositions : création d'une autorité indépendante chargée de l'évaluation et de la régulation de la formation professionnelle, fusion ANPE-Unedic, mise en place d'un compte d'épargne-formation, transférabilité du Dif, valeur prescriptive des PRDFP, plancher de collecte des Opca relevé à 50 millions d'euros, regroupement des Opca interprofessionnels, suppression de l'obligation légale du 0,9 % (plan) pour les entreprises, etc. C'est bien à un complet repositionnement de chaque grande catégorie d'acteurs et des dispositifs, notamment financiers, que les sénateurs appellent.

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Par - Le 11 juillet 2007.

Après six mois d’exploration du monde de la formation professionnelle (lire notre article d'hier), la Mission sénatoriale présidée par Jean-Claude Carle (UMP - Haute-Savoie) et son rapporteur Bernard Seillier (RDSE - Aveyron) dressent un tableau pessimiste. Les priorités, relèvent-ils, s’enlisent « dans la complexité, se contredisent dans les corporatismes, et s’immobilisent dans les cloisonnements ». A ces trois maux, la Mission propose des remèdes formulés autour de trois autres mots repères : la personne, les partenariats, la proximité. La personne doit être désormais au centre de la politique de formation professionnelle afin « de donner un sens concret et un…

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