Dif et gestion des compétences: tango argentin et mariage à la GREC
« Les compétences de demain peuvent-elles être anticipées? » C'est à l'occasion des 6èmes Trophées du Dif, le 29 mars 2012, que le consultant et juriste Jean-Pierre Willems a posé la question de l'articulation entre droit individuel à la formation et gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. « Le Dif et la GPEC peuvent former un couple harmonieux, voire s'essayer à un tango argentin », dira-t-il le lendemain sur son blog.
Demeure, cependant, la question de la planification des emplois et des compétences nécessaires dans l'avenir. « Puis-je former aujourd'hui pour répondre à des besoins qui ne s'exprimeront que des années plus tard? », s'est demandé le consultant. Et à cette question, la réponse est « non ». Alors? « La meilleure adaptation demeure celle du "juste à temps", sans quoi le bénéfice de la formation risque d'être perdu et les compteurs remis à zéro », a-t-il expliqué. Dans cette situation, le Dif peut constituer une réponse aux besoins prévisionnels des talents de demain. Contextualiser les compétences Se pose, alors, pour l'entreprise, le problème du capital humain…