La gestion des talents s'impose dans l'agenda des DRH

C'est la grande ambivalence de la gestion des talents « à la française» : 63 % des entreprises la considèrent « critique » pour leurs performances (particulièrement en situation de crise), mais lorsqu'elles sont interrogées sur le temps qu'elles y consacrent, les équipes managériales ne sont que 3 % à reconnaître y consacrer plus de vingt jours par an... [[Selon une enquête Féfaur-ANDRH menée, en janvier 2013, auprès de 300 entreprises françaises tous secteurs d'activité confondus. 29 % de moins de 1 000 salariés. 20 % comprenant entre 1 000 et 1 500 salarié. 6,5 % dans la tranche 5 000-10 000 et 44,5 % disposant d'un effectif supérieur à 10 000 salariés.]].

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Par - Le 26 mars 2013.

Paradoxe? Pas vraiment, à en croire Odile Pellier, directrice opérationnelle du développement RH au sein de Stago et co-animatrice du Club « gestion des talents » de l'ANDRH [[Association nationale des directeurs de ressources humaines.]], puisque le déploiement de telles politiques au sein des services ressources humaines est encore récent en France. « 42 % des entreprises interrogées n'ont mis en place des dispositifs prévisionnels de gestion des talents que depuis trois ans, dont près de 12 % durant l'année écoulée. » A contrario, selon elle, la véritable nouveauté réside plutôt dans le fait que les grandes entreprises, dont la gestion des talents…

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