Avec la fin de l'obligation de former, les DRH vont pouvoir se concentrer sur le développement des compétences et l'employabilité des salariés

Les changements que porte la troisième réforme de la formation professionnelle satisfont, de façon générale, l'Association nationale des DRH (ANDRH). « Nous allons sortir enfin de la définition fiscale de la formation », s'est réjoui Jean-Christophe Sciberras, président national, qui a présenté, lors d'une conférence de presse lundi 3 février, les priorités de son association en 2014. En effet, a-t-il précisé, « avec la suppression de l'obligation légale, et donc de la fameuse 2483, nous allons pouvoir nous libérer d'un carcan qui minimisait de fait les actions et les dépenses de formation. »

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Par - Le 04 février 2014.

Ainsi, les entreprises pourront s'affranchir de la «définition restrictive de l'action de formation (programme, encadrement, évaluation, etc.) » pour y intégrer d'autres actions formatrices tels que les colloques et les séminaires. Avec le passage de l'obligation de payer à l'obligation de faire, il s'agit donc de revoir la définition même de la formation. « La formation, c'est toutes les actions formalisées dans lesquelles le salarié aura bénéficié, en interne ou en externe, d'un transfert de compétences professionnelles techniques ou comportementales lui permettant de mieux faire son travail actuel ou de le préparer à des emplois futurs ou au sein de l'entreprise ou…

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