Le futur président de la CGPME François Asselin maintient les réserves de son organisation sur la réforme de la formation

D'ores et déjà acquise, l'élection de François Asselin à la présidence de la CGPME le 21 janvier ne s'annonce que comme une intronisation purement formelle. Unique candidat à la succession de Jean-François Roubaud, le PDG d'Asselin – PME picto-chatentaise de 140 salariés spécialisée dans la menuiserie et de la charpenterie d'art - s'apprête à prendre les rênes de la Confédération des petites et moyennes entreprises pour un mandat de cinq ans alors même qu'entre en vigueur une réforme de la formation professionnelle à laquelle son organisation s'est opposée. Rencontre.

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Par - Le 14 janvier 2015.

Dans sa lettre de candidature, François Asselin affirmait vouloir défendre la «valeur travail», au travers, notamment, de la promotion de la formation des jeunes. Plus qu'un slogan pour ce chef d'entreprise des Deux-Sèvres qui, dès 1995, soit trois ans après avoir repris l'entreprise familiale, s'est particulièrement investi pour promouvoir les métiers de la menuiserie et de l'ébénisterie d'art auprès des collégiens et lycéens de son département. « Pendant six ans, ma boîte n'a reçu aucune demande d'apprentissage pour les métiers de la charpente. À chaque pot de départ en retraite, on se demandait comment on allait remplacer les partants » indiquait-il, le…

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