Formation obligatoire des 16-18 ans : « Il y a rupture d'égalité sur le territoire » (Sylvie Charrière)

La commune est le meilleur échelon pour travailler sur les problématiques de raccrochage, de formation et sur les freins périphériques auxquels sont confrontés les jeunes « Neets », expliquent à Centre Inffo Sylvie Charrière (députée LRem de Seine-Saint-Denis) et Patrick Roger, président de la Mission locale de Strasbourg. Ils ont remis leur rapport « Formation obligatoire des 16-18 ans : Passer d'un droit formel à un droit réel », le 13 janvier au Premier ministre, alors que l'obligation de formation pour les mineurs doit devenir effective à la rentrée 2020. Entretien.

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Par - Le 24 janvier 2020.

Que propose votre rapport [[Voir notre article :https://www.centre-inffo.fr/site-centre-inffo/actualites-centre-inffo/le-quotidien-de-la-formation/articles-2020/obligation-de-formation-pour-les-16-18-ans-renforcer-le-partenariat-entre-missions-locales-et-education-nationale-rapport-charriere-roger ]] pour mettre en œuvre un retour en formation des jeunes fragilisés ?  Sylvie Charrière - Nous constatons qu'il y a rupture d'égalité sur le territoire en ce qui concerne l'offre de préqualification pour ce public. Elle n'est pas assez riche et n'existe pas partout. Un travail est nécessaire, au niveau national, pour déployer des solutions variées : micro-lycées, prépa-apprentissage, E2C [[Écoles de la deuxième chance. ]], sas de remobilisation... Chaque jeune doit avoir une solution à moins d'une demie-heure de chez lui. Sur le terrain, nous proposons de mettre les acteurs du…

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