L'Association nationale des apprentis de France demande la mise en place du chômage partiel pour tous les apprentis mineurs

“Suite aux mesures annoncées par le gouvernement, les centres de formation sont fermés. Suite aux dispositions prises par le ministère de l'Éducation nationale, l'Anaf demande au ministère du Travail la mise en place automatique du chômage partiel pour les apprentis mineurs durant leurs périodes de présence en entreprise", a réclamé l'association dans un communiqué diffusé mardi 17 mars.

Par - Le 19 mars 2020.

Le ministère de l'Éducation nationale expliquait le 12 mars sur son site les mesures de fermeture pour les écoles et formation infra-bac : “La fermeture des écoles, collèges et lycées se justifie par la difficulté à faire respecter les gestes barrières recommandés par les autorités sanitaires par des collectifs d'enfants et d'adolescents." Les CFA sont fermés depuis le 16 mars 2020, les apprentis devant se rendre suivre les cours en ligne si disponibles, en télétravail et se rendre en entreprise durant les périodes prévues initialement par leur planning annuel. “Un certain nombre d'apprentis mineurs continuent à se rendre en entreprise, n'ayant pas des postes permettant le télétravail", signale l'Anaf.

Protéger les apprentis mineurs

Afin de protéger les apprentis mineurs, leur famille, leurs collègues de travail ainsi que toutes les personnes avec qui ils pourraient être en contact", et en cohérence avec les constats du ministère de l'Éducation nationale, l'Association nationale des apprentis de France a demandé à la ministre du Travail “de mettre en place le chômage partiel de manière systématique pour tous les apprentis mineurs ne pouvant être en télétravail."

Et d'appuyer son propos : “Le gouvernement ne peut pas constater d'un côté les difficultés à faire respecter les gestes barrières aux adolescents, et considérer les apprentis mineurs différemment. Cette mesure nous semble nécessaire et en cohérence avec les recommandations actuelles. C'est pourquoi j'ai demandé ce jour à la ministre du Travail de prendre les dispositions nécessaires pour protéger nos apprentis ainsi que leur entourage professionnel et personnel."