Contribution du CJD à l'insertion des jeunes

Par - Le 01 juillet 2009.

Gontran Lejeune, le président du Centre des jeunes dirigeants d'entreprise (CJD), a remis le 2 juin au Haut-commissariat à la jeunesse la contribution du CJD à la commission de concertation sur la jeunesse, dans laquelle il siège. Le CJD a formulé sept axes d'intervention en tenant compte des questions au cœur des préoccupations des 16-25 ans, dont la formation, les stages et apprentissages, l'orientation, avec pour pierre angulaire le “passeport miles".

Cet outil permettrait à tout individu d'être à la fois auteur et acteur de son parcours de vie active, conjuguant à la fois, formation, expériences professionnelles, engagements citoyens, etc. Doté d'un “capital-points" et d'un “capital-temps" universels, ce passeport permettrait de gérer individuellement son parcours professionnel. Chaque jeune possèderait ainsi un capital formation qu'il pourrait utiliser à volonté.

Il serait consommé et abondé selon la nature des activités entreprises par le jeune (formation “initiale" ou continue, stage, bénévolat, séjour à l'international, service civique, activités culturelles, etc.). Les droits de tirage étant encadrés a minima. À ce titre, un jeune sans qualification pourrait aisément, après une période professionnelle, renouer avec un cycle de formation. Avec un droit permanent pour les 16-25 ans à la formation “initiale", quel que soit leur parcours. Un abondement financier serait aussi possible par des bourses d'entreprises.

En effet, également au nombre des propositions émises par le CJD, les entreprises devraient pouvoir, comme le fait l'État pour certains corps de fonctionnaires, proposer des bourses aux élèves ou aux étudiants pour financer leurs études. En contrepartie, comme cela existe pour certains concours de la fonction publique, les étudiants s'engageraient à travailler un certain nombre d'années dans les entreprises ou réseaux d'entreprises qui auraient financé leurs études.

Du côté des stages, le CJD recommande un suivi mensuel, assuré par le stagiaire et son maître de stage. Ce sui serait “adossé à une formule de validation des acquis de l'expérience", mettant ainsi “un terme à la dérive des stages à répétition" et supprimant “l'obstacle récurrent de la première expérience professionnelle, que chaque employeur réclame et que personne n'accorde". Ces stages seraient intégrés et valorisés dans le “passeport miles".

En matière d'orientation, le CJD est favorable à un guichet unique pour un accès facilité à une information fiable et gratuite sur les débouchés de recrutement. Il préconise la création d'un “cybermentorat" où un jeune serait mis en relation avec un actif volontaire homologué du métier visé. Il propose également des “auto-bilans de potentialités" ainsi que la possibilité de partager quelques journées dans la vie professionnelle d'un dirigeant - membre du CJD.