Annie Garzino-Boyer, nouvelle présidente de la Fédération des Chambres syndicales des formateurs consultants (CSFC)

Annie Garzino-Boyer, nouvelle présidente de la Fédération des Chambres syndicales des formateurs consultants (CSFC), élue en juin dernier, entend développer le maillage de sa structure dans toutes les régions françaises. “Nous souhaitons renforcer le nombre d'adhérents dans les CSFC régionales existantes [actuellement six] et accélérer la création dans les régions où notre organisation n'est pas encore officiellement présente", précise celle qui remplace, pour deux ans, Michel Farhi (élu secrétaire général), à la tête de cette organisation qui regroupe formateurs libéraux, dirigeants de petites structures sous statut d'EURL ou de SARL, vacataires et salariés en portage. Ces actions devront être mises en œuvre avec l'appui de l'UnaPL^{[ 1 ]}Union nationale des professions libérales, www.unapl.org , des OriFFPL^{[ 2 ]}Offices régionaux d'information de formation et de formalités pour les professions libérales. ainsi que des AraPL^{[ 3 ]}Associations régionales agréées de l'UnaPL. www.arapl.org . “Des contacts sont pris qui nous permettent de croire à un bon début de mandat", confie-t-elle.

Créée en 1981 pour “défendre les intérêts des professionnels de la formation, et pour mettre l'accent sur la volonté commune de reconnaissance et valorisation de notre profession", la CSFC souhaite également “amplifier la professionnalisation de nos membres, avec un parcours mis en place, avec le soutien du Fonds interprofessionnel de formation des professionnels libéraux (Fif PL)". Il s'agit, notamment, d'“amener la Fédération à développer des perspectives de transformation rendue nécessaire par les nouveaux enjeux des métiers de formateur ", à travers la “certification du professionnel, personne physique", avec l'Institut de certification des professionnels de la formation (ICPF). Car, insiste-t-elle, tout adhérent s'engage à respecter la charte déontologique et de qualité “l'appartenance à la CSFC est donc perçue comme un critère de qualité".

La formation professionnelle est un secteur où “de plus en plus d'acteurs" choisissent le régime d'auto-entrepreneur. “Près de 40 % des personnes qui optent pour ce régime sont des libérales, dont près de la moitié sont des formateurs consultants", indique Annie Garzino-Boyer, qui juge une telle situation “intéressante, car elle permet à certaines personnes qui jusque-là hésitaient de se lancer dans la formation de le faire en attendant, lorsque leur activité deviendra plus pérenne, de choisir le statut de formateur-consultant ou d'indépendant. Par ailleurs, ce régime permet à des salariés à temps partiel ou à des retraités de créer leur activité de formateur".

La fédération CSFC envisagerait-elle de s'unir avec une autre organisation afin de créer une structure plus grande et plus solide ? “Nous n'y sommes pas opposés. Même si elle me paraît hautement intéressante, l'idée d'un rapprochement n'est pas actuellement une priorité. Nous sommes prêts à travailler avec toutes les organisations qui partagent les mêmes valeurs déontologiques et de qualité que la CSFC : défendre, organiser et faire avancer la cause des formateurs-consultants dans un souci de qualité et de professionnalisation", soutient Annie Garzino-Boyer. En attendant, la fédération entend renforcer sa collaboration et son partenariat avec des acteurs majeurs tels que la FFP, l'OniFFPL^{[ 4 ]}Office national d'information, de formation et de formalités des professions libérales. , l'ICPF, la conférence des AraPL, l'UnaPL, le FifPL, la DGEFP, l'Afnor, le Centre Inffo, ou encore le réseau TTnet.