Ces organismes dont l'activité principale n'est pas la formation

45 % des stagiaires sont formés par des organismes dont la formation n'est qu'une activité secondaire. C'est l'un des enseignements d'une enquête, publiée par le Céreq^{[ 1 ]}“La formation professionnelle continue comme activité secondaire. Structuration du marché et nature de l'offre en questions." . Ces prestataires représentent 46 % du marché^{[ 2 ]}L'enquête s'appuie sur des prestataires qui réalisent plus de 150 000 euros de chiffre d'affaires en formation. . Au sein des ses prestataires, le Céreq relève une grande hétérogénéité. “Leur activité principale, leur statut juridique, les financeurs de leurs prestations de formation sont très variables", notent les auteurs de l'enquête, qui s'appuie sur des enquêtes de terrain.

Le premier type, qui représente 36 % de l'échantillon, correspond aux prestataires qui ont effectivement la formation comme activité secondaire et chez lesquels la formation est un “produit joint", attachée à un produit ou service vendu par ailleurs.

Le second type de prestataires, 18 % de l'ensemble, réalise aussi des actions de formation à titre secondaire, mais elles sont vendues en tant que telles, de façon autonome.

Le troisième type de prestataires n'ont pas - officiellement - la formation comme activité principale. En effet, ces derniers (46 % de l'échantillon), exercent “la formation à titre principal, voire comme unique activité, malgré un code Naf^{[ 3 ]}Nomenclature d'activité française. qui ne s'y rapporte pas", écrivent les auteurs. Lesquels observent par ailleurs que ces prestataires sont des organismes de formation “sans en voir le nom ni la catégorie statistique". Et d'interroger : “En ont-ils le comportement et le positionnement ?"

Ces prestataires évoluent selon deux schémas : soit la formation reste une activité secondaire, en parallèle d'autres activités de services, conseil ou audit la plupart du temps, soit elle devient l'activité principale, voire unique, de l'entreprise, malgré un code Naf inchangé et donc inadéquat. Aussi le Céreq préconise-t-il “un autre mode d'enregistrement de ces organismes, qui permettrait de mieux rendre compte de leurs activités sur le marché de la FPC. Ce nouveau mode d'enregistrement aurait un impact concret dans le cadre des projets de portail d'information sur les prestataires de formation".