L'Apec lance “flash conseil"

L'Association pour l'emploi des cadres (Apec) développe de nouveaux services pour aider les cadres en emploi à piloter leur carrière. Expliquant que les commandes annuelles d'accompagnement de cadres en provenance de Pôle emploi étaient passées de 35 000 à 5 000 depuis que l'Apec n'est plus son prestataire exclusif pour ce public, son directeur général Jacky Chatelain a indiqué fin novembre que l'objectif était maintenant “de faire de la prévention, pas du curatif", c'est-à-dire “éviter que les cadres ne se retrouvent au chômage".

Selon une enquête récente de l'Apec, sur les 3,5 millions de cadres actifs, 1,2 million seraient dans une logique de mobilité et préfèreraient appeler un consultant extérieur que leur direction des ressources humaines. Globalement, l'encadrement porte un regard critique vis-à-vis des politiques de GRH. Un cadre sur deux pense que les dirigeants ne sont pas attentifs aux conditions de travail des salariés, 42 % seulement qu'ils “se préoccupent de l'avenir de leurs salariés". Et enfin, seuls 35 % estiment que “quand les dirigeants prennent des décisions, ils se soucient de leurs impacts humains".

Prenant acte de cette défiance vis-à-vis des directions des ressources humaines, l'Apec lance une offre appelée “Flash conseil" pour leur permettre d'accéder aux services d'un consultant. “Il s'agit de permettre aux cadres de sortir d'une démarche d'automatisme et d'être en relation personnalisée avec des consultants", a précisé Jacky Chatelain. Ainsi l'Apec est appelée à devenir “le DRH personnel de chaque cadre", pour qu'il puisse mieux piloter son évolution professionnelle. Une vingtaine de conseillers seront chargés de cette prestation pour traiter