La métallurgie prolonge ses mesures anticrise

Par - Le 01 septembre 2010.

L'UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie) et trois syndicats (CFDT, CFTC et FO) ont signé un avenant prolongeant un accord de branche du 7 mai 2009 mettant en place une série de mesures exceptionnelles portant sur le développement des compétences en période de sous activité, le prêt de main-d'œuvre et l'emploi des jeunes. Les partenaires sociaux prolongent donc ces mesures d'un an, jusqu'au 30 juin 2011.

Le bilan de cet accord est en effet “largement positif", selon l'UIMM. Il a “permis de dégager des moyens exceptionnels à l'Opcaim et de former au total 123 600 salariés dans 9 100 entreprises". L'objectif, 35 000 jeunes en alternance ou en emploi, a pratiquement été atteint, avec 32 500 contrats d'apprentissage ou de professionnalisation.

L'avenant prévoit de permettre aux salariés de recourir au Dif pendant les périodes de baisse d'activité et encourage les entreprises à utiliser le chômage partiel pour mettre en œuvre des actions de formation, dans le cadre de l'APLD (activité partielle de longue durée)[ 1 ]L'employeur s'engage à verser au salarié 75 % de sa rémunération brute en complément de l'allocation spécifique de chômage partiel. .

Il maintient par ailleurs l'objectif de 35 000 jeunes en contrat d'apprentissage ou de professionnalisation par an. À cet effet, le texte prévoit la valorisation du tutorat (pris en charge par l'Opcaim si le tuteur a suivi une formation) et la majoration de la prise en charge par l'Opca des frais relatifs au contrat de professionnalisation préparant l'obtention d'un CQPI industriel ou d'un CQP de la métallurgie. De même pour les seniors, l'accès à la formation doit être favoriser dans le cadre de la période et du contrat de professionnalisation.

Le délégué général de l'UIMM, Jean-François Pilliard, s'est félicité d'une signature “qui concrétise l'engagement des partenaires sociaux en faveur de l'emploi dans la branche, particulièrement pour les PME-TPE et qui se traduit par une série de mesures très opérationnelles en faveur des jeunes et des salariés en seconde partie de carrière".

Notes   [ + ]

1. L'employeur s'engage à verser au salarié 75 % de sa rémunération brute en complément de l'allocation spécifique de chômage partiel.