2 000 emplois d'avenir seront créés dans les “espaces publics numériques"

Des référentiels métiers et emploiformation viennent d'être formalisés afin de faciliter une mise en oeuvre efficace des emplois d'avenir dans les “espaces publics numériques" (EPN). C'est ce qu'indique la Délégation aux usages de l'internet (DUI), via Netpublic.

Annoncés par Fleur Pellerin, ministre déléguée auprès du ministre du Redressement productif, chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique, ceux-ci concernent les métiers de “forgeur numérique", de “régisseur multimédia", d'“assistant de valorisation des usages numériques responsables", d'“assistant de valorisation numérique du territoire", d'“assistant de formation aux usages mobiles" et d'“assistant vidéo ludique". Fruits d'un travail collaboratif entre la DUI et les acteurs du secteur des EPN, les six référentiels, dont les parcours et les accompagnements sont en cours d'enrichissement, “ciblent des compétences à placer auprès des
animateurs multimédia pour soutenir l'évolution des EPN vers les nouveaux services à la population" − “FabLabs", “InfoLabs" et autres “LivingLabs", etc.

Selon la DUI, ces six métiers correspondent à de nouvelles missions développées auprès des EPN, dans lesquels 2 000 emplois d'avenir seront créés. Chacun de ces jeunes sera accompagné dans ces lieux publics (5 000 en France) où des animateurs multimédia accompagnent les citoyens dans l'appropriation des outils et services offerts par les technologies de l'information. L'“assistant numérique" doit être accompagné d'un “animateur multimédia-tuteur" et d'un parrain issu d'une entreprise. Il bénéficie d'une formation qualifiante. Son tuteur bénéficie également d'un programme de formation adapté à sa fonction tutorale et aux nouveaux services développés par l'EPN.

La DUI invite les utilisateurs à laisser leurs contributions sur tous les aspects du dispositif : fiches métiers et parcours emploi-formation, rôles du tuteur et du parrain, identification des organismes de formation, sans oublier le financement de ces formations.