PROFESSIONS LIBÉRALES Un taux d'accès à la formation supérieur à 50 %

Par - Le 16 janvier 2013.

L'Observatoire prospectif des métiers et des qualifications dans les professions libérales (OMPL) vient d'organiser sa rencontre annuelle sur le thème “Qualité de l'emploi, un atout des TPE ! Comment aller plus loin ?"

Pour l'ensemble des partenaires sociaux présents (FNSEA, UNAPL, UPA, Usgeres, CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO), “les différentes réglementations sont élaborées sur une vision dépassée de la structuration de l'emploi au travers des grandes entreprises, alors que les réalités des TPE ne sont jamais prises en compte, malgré un rôle prépondérant dans l'économie", indique l'OMPL. Il leur apparaît donc primordial que les TPE continuent à avancer sur les questions de la qualité de l'emploi, puisqu'en termes d'attractivité, elles bénéficient d'arguments face aux grandes entreprises.

“Propice à l'emploi durable"

Une étude du cabinet Ithaque a d'ailleurs confirmé que “le secteur des professions libérales (secteur cadre de vie-technique, juridique, santé), qui concerne 13 branches et 450 000 salariés, est propice à l'emploi durable avec 86 % de salariés en CDI, la présence significative de femmes, de jeunes et de seniors, des emplois à temps partiel répondant majoritairement à la demande des salariés, des taux d'accès à la formation supérieurs à 50 %, dans la majorité des branches professionnelles". L'accord interprofessionnel du 9 juillet 2010 portant sur la qualité de l'emploi dans les professions libérales prévoit en effet la réalisation d'un état des lieux sur la diversité dans les branches concernées. En outre, l'accord sur la qualité de l'emploi affirme la nécessité d'égalité des conditions d'accès à la formation, tant pour les entreprises que pour les salariés.

En matière de formation, l'étude Ithaque, qui s'appuie sur des données de l'Opca PL, relève que “la période de professionnalisation reste globalement très peu utilisée, à l'exception des études d'huissiers de justice, des cabinets d'experts en automobile et des offices notariaux, qui les mobilisent notamment dans le cadre des formations obligatoires régulières en cours de vie professionnelle, des formations d'accès aux qualifications de branche ou à la profession".
Le contrat de professionnalisation, quant à lui, “est assez largement utilisé dans les branches des offices notariaux, des études d'huissiers de justice, des laboratoires de biologie médicale". Dans les autres branches, le contrat de professionnalisation a concerné moins de 20 % des entreprises sur les trois années considérées. Enfin, “l'usage du droit individuel à la formation (Dif) reste faible et très variable en fonction des branches, mais il a fortement augmenté sur les trois années considérées dans toutes les branches", indique l'enquête.