Marine
Roman
Par Centre Inffo - Le 01 décembre 2002.
Inffo Flash - Vous êtes partie étudier au Danemark dans le cadre du programme Erasmus. Comment avez-vous eu accès à cette opportunité ?
Marine Roman - L'existence du programme sur l'école m'était connue et j'y ai été sensibilisée par une exposition annuelle de travaux par des étudiants étrangers. J'étais curieuse aussi de découvrir un pays sur lequel je n'avais pas grand a priori. J'imaginais les Danois comme des sortes de Hollandais...
Inffo Flash - Quelles différences avez-vous remarqué entre le cursus de votre école et celui de l'Académie royale des Beaux-Arts de Copenhague ?
Marine Roman - Au Danemark, les enseignements théoriques ne pèsent pas autant qu'en France. Les étudiants danois n'ont pas de mémoire à remettre. L'élève construit ses propres références avec l'aide de son professeur et les revues d'architecture contemporaine.
Inffo Flash - Comment avez-vous construit vos équivalences avec le cursus français ?
Marine Roman - Avant notre départ, on nous a conseillé de choisir des enseignements danois correspondant le plus au cursus français. Mais en architecture, ce sont les projets qui comptent et non le système de crédits qui prévaut à l'université. J'ai réalisé deux projets, un en habitat et l'autre en urbanisme, qui ont été validés sans problème à mon retour.
Inffo Flash - Quelles ont été vos conditions de vie matérielles durant cette année ?
Marine Roman - Ma bourse Erasmus était de 300 euros mensuels environ, grâce à une sorte de prime pour différence de niveau de vie. J'ai été payée en deux fois et j'ai dû attendre trois mois le premier versement. Pour les étudiants non aidés par leur famille, c'est le recours aux petits boulots.
Inffo Flash - Quels contacts avez-vous eus avec les Danois ?
Marine Roman - Je dois avouer que je fréquentais plus la petite communauté d'étudiants Erasmus de toutes nationalités. Tout simplement parce que nous vivions sans attache, au même rythme, tandis que les Danois étaient plus absorbés par leur vie familiale et personnelle. Ce n'est sans doute pas un hasard si les Danois avec lesquels j'ai le plus sympathisé avaient été, comme moi, des étudiants Erasmus dans un autre pays européen...
Propos recueillis par Renée.David.Aeschlimann.