Jean-Louis

Walter

Par - Le 01 juillet 2010.

Le syndicaliste CFE-CGC Jean-Louis Walter, a été nommé Médiateur de l'emploi, pour améliorer la représentation des demandeurs d'emploi, salariés et employeurs auprès de Pôle emploi, a confirmé, le 1er juillet, Pôle emploi.
Le syndicaliste CFE-CGC Jean-Louis Walter, ex-administrateur de l'ANPE, de l'Unedic et ex-président de l'Apec, a été nommé Médiateur de l'emploi, pour améliorer la représentation des demandeurs d'emploi, salariés et employeurs auprès de Pôle emploi, a confirmé jeudi Pôle emploi.

L'annonce de la nomination de ce nouveau médiateur par le directeur général de Pôle emploi Christian Charpy, en remplacement de Benoît Genuini, démissionnaire, a été faite par le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez dans un entretien au quotidien Aujourd'hui en France/Le Parisien.
"Nous avons choisi Jean-Louis Walter", a déclaré M. Wauquiez, soulignant qu'"il a travaillé dans l'industrie" et qu'"il connaît bien toutes les problématiques de l'emploi".

Membre du Conseil économique et social, ex-secrétaire général de la CFE-CGC (1999-2006), M. Walter "connaît bien le service public de l'emploi puisqu'il a été de 1993 à 1996 administrateur de l'ANPE, entre 1990 et 1998 administrateur de l'Unedic puis président de l'Apec (1999-2001, 2003-2005)", note Pôle emploi dans un communiqué.

Cet ex-président du régime de retraite complémentaire des cadres Agirc (2006-2007) a cependant fait "la majeure partie de sa carrière au sein de Peugeot puis de PSA", observe l'organisme issu de la fusion ANPE-Assedic.
Le médiateur national de l'emploi, correspondant du médiateur de la République, a pour mission d'améliorer la représentation des demandeurs d'emploi, salariés et employeurs auprès de Pôle emploi.

La nomination d'un nouveau médiateur "est positive car c'est absolument nécessaire pour résoudre les problèmes et donner une vue d'ensemble", a réagi Gabrielle Simon (CFTC), "contente que ce soit Jean-Louis Walter".
"C'est une bonne chose pour les demandeurs d'emploi", a commenté Maurad Rabhi, regrettant qu'"on n'en ait pas discuté en conseil d'administration" et jugeant qu'"on ne peut pas demander aux partenaires sociaux de financer Pôle emploi et que ce soit le gouvernement qui gère".

Premier médiateur, Benoît Genuini a démissionné le 15 avril, moins d'un mois après la remise de son premier rapport où il épinglait des dysfonctionnements, jugeant que Pôle emploi "n'accordait pas assez d'importance à ce qui par son intermédiaire remontait du terrain, c'est-à-dire des chômeurs".

Il s'était plaint de l'absence de réponse de la direction à ses propositions pour améliorer le service sur la qualité des courriers envoyés aux demandeurs d'emploi et sur les conditions dans lesquelles l'allocation chômage peut être suspendue pour suspicion de fraude, parfois par erreur et sans préavis.
Les défauts de Pôle emploi dans le service rendu aux chômeurs relevés par le médiateur en mars sont "en cours de traitement", a assuré l'organisme dans un communiqué vers la mi-mai, évoquant des solutions "rapides".