La mobilité en Europe

Par - Le 05 mai 2014.

L'Agence Europe-Education-Fromation France (2E2F) a publié deux études consacrées à la mobilité en Europe et l'employabilité des apprentis et des demandeurs d'emploi.

La première étude, qui porte sur les apprentis, est l'aboutissement de deux ans de travaux, débutée en 2012 et menée par le Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Céreq) avec 20 partenaires cofinanceurs. « L'objectif de cette étude était de suivre un panel de 500 apprentis de niveau IV et V effectuant un stage à l'international (financé en majorité par le programme Leonardo da Vinci) et de mesurer l'évolution de leurs parcours avec un échantillon comparable d'apprentis non mobiles », a précisé Sébastien Thierry, directeur adjoint de l'Agence 2E2F, qui a présenté les résultats des études.

La deuxième étude a cherché à mesurer l'impact de la mobilité transnationale sur la réinsertion professionnelle des demandeurs d'emploi. Elle est, a rappelé Sébastien Thierry, « la première enquête sur la mobilité internationale appliquée à ce public, tout âge, tout programme de mobilité et tout niveau de formation confondus ». Les résultats montrent clairement que « cette démarche génère un effet accélérateur de retour à l'emploi. Elle donne davantage de reconnaissance sur le marché du travail pour les diplômés du supérieur (Bac + 3 et plus) que pour les moins diplômés (Bac + 2 et moins). Elle a un impact sur le type de contrat et la rémunération en fonction du diplôme. Elle rapporte donc, puisque près de 82 % des diplômés Bac + 3 et plus en CDI ayant fait un stage à l'étranger gagnent plus de 2 000 euros mensuels contre 42,3 % pour les autres », a précisé le directeur adjoint de l'Agence.

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Extraits : Le quotidien de la formation, 30 avril 2014