La Fondation Renault forme aux besoins futurs du secteur automobile
Par Knock Billy - Le 16 mai 2012.
C'est “afin de concevoir avec des institutions académiques françaises et étrangères des programmes originaux de formation" que la Fondation Renault a été créée en 2001. Ce, “dans des thématiques sur lesquelles, a priori, il n'y avait pas d'offres auparavant, notamment le management multiculturel et la mobilité durable. C'est l'expression de l'implication concrète du groupe Renault dans l'enseignement supérieur", indique Claire Martin, directeur de la Fondation d'entreprise Renault et directeur de la responsabilité sociale du groupe.
Cette initiative a débuté avec le Japon, dans le cadre de l'alliance du constructeur français avec son homologue nippon, Nissan, afin d'amener les ingénieurs des deux pays à travailler dans contexte multiculturel et de globalisation de l'économie. “Aujourd'hui, nous avons noué des partenariats avec des établissements d'enseignement supérieur les plus réputés dans une dizaine de pays dans le monde", précise Claire Martin. Qui, en France, a fait appel à l'Université de Paris-Dauphine, à l'Institut d'administration des entreprises (IAE) de Paris Panthéon-Sorbonne, à l'École des hautes études commerciales (HEC), et aux écoles de ParisTech [ 1 ]Dont l'École Polytechnique, l'École nationale des ponts et chaussées, l'École nationale supérieure des mines de Paris, l'École nationale supérieure d'arts et métiers, l'École nationale supérieure des techniques avancées. . À l'étranger, l'action de la Fondation est relayée par les Universités prestigieuses d'une dizaine de pays [ 2 ]Brésil, Corée, Inde, Japon, Liban, Maroc, Roumanie, Russie et Turquie. .
“Détecter les jeunes talents"
Deux types de partenariat sont mis en œuvre. Dans le cadre du premier, la Fondation développe, avec certains établissements, des “programmes originaux de formation répondant aux futurs besoins de la mobilité électrique", qui associent des enseignants spécialisés de certaines disciplines et des experts du groupe
Renault. La Fondation a ainsi soutenu des programmes de formation diplômants, tels que le “MBA Dauphine Sorbonne Fondation Renault Management international, le master ParisTech Fondation Renault Transport et développement durable, le master ParisTech Fondation Renault Mobilité et véhicules électriques, et la chaire Renault Polytechnique HEC Management multiculturel et performance de l'entreprise". De même, à la rentrée prochaine, outre la licence professionnelle Véhicule électrique et électro-mobilité (voir ci-dessous), six autres programmes seront proposés (trois masters, un MBA, une chaire et un doctorat). Ils “accueilleront entre 100 et 120 étudiants", indique le directeur de la Fondation.
L'autre type de partenariat, “plus léger" implique plus d'une quarantaine d'Universités, avec lesquelles “nous procédons au repérage des étudiants susceptibles de suivre une formation de niveau master ou MBA en France et en français, moyennant une bourse de la Fondation Renault", précise Claire Martin. Depuis 2001, plus de 500 étudiants provenant de 11 pays ont été ainsi concernés. Accompagnés et coachés individuellement et collectivement, ils bénéficient de stages pratiques au sein des entreprises du constructeur. “Ils n'ont pas l'obligation d'intégrer le groupe. Nos actions s'inscrivant dans le cadre de notre activité de mécénat, nous ne pouvons nous engager à leur proposer des postes à l'issue de leurs dix-huit mois de formation", rappelle-t-elle. Précisant qu'ils sont “nombreux à vouloir travailler chez Renault ou nos partenaires [Nissan et Avtovaz]. À eux donc de prendre l'initiative de déposer leur candidature. Et il arrive que nous embauchions, au niveau du groupe, près de 30 % des étudiants d'une promotion". Cependant, insiste le directeur, la plupart choisissent de “retourner dans leur pays d'origine". Répondant ainsi à la motivation de la Fondation : “Détecter les jeunes talents appelés à exercer demain des responsabilités dans les groupes mondiaux." Elle a de ce fait constitué un réseau “de plus de 500 professionnels […] qui s'enrichit chaque année de 70 nouveaux étudiants."
Notes
1. | ↑ | Dont l'École Polytechnique, l'École nationale des ponts et chaussées, l'École nationale supérieure des mines de Paris, l'École nationale supérieure d'arts et métiers, l'École nationale supérieure des techniques avancées. |
2. | ↑ | Brésil, Corée, Inde, Japon, Liban, Maroc, Roumanie, Russie et Turquie. |