Le prochain président du Medef, Pierre Gattaz, opposé au “0,9 %"
Par Benjamin d'Alguerre - Le 16 juin 2013.
La nouvelle est tombée le 13 juin : ses deux principaux concurrents, Geoffroy Roux de Bézieux et Patrick Bernasconi, se ralliant à lui, Pierre Gattaz sera le prochain président du Medef. Laurence Parisot, élue pour la première fois en juillet 2005, quittera son poste après deux mandats le 3 juillet prochain. Dans la course à sa succession, il aura surtout été question de fiscalité et de compétitivité, mais de formation aussi.
L'heure est au renouvellement, car le futur patron de la principale organisation patronale de France va rejoindre plusieurs nouveaux dirigeants du paritarisme : Thierry Lepaon (CGT), Laurent Berger (CFDT), Jean-Pierre Crouzet (UPA), Carole Couvert (CFE-CGC). Il sera formellement élu par les 560 membres du Medef, réunis en assemblée générale. Un mois auparavant, le 3 juin, les 45 membres du comité consultatif du Medef devaient désigner leur candidat. Geoffroy Roux de Bézieux (président d'Omea télecom), Pierre Gattaz (PDG de Radiall), Patrick Bernasconi (président de la Fédération nationale des travaux publics) et Hervé Lambel (président des Créateurs d'emplois et de richesse de France) restaient alors en lice.
On attendait (déjà) Pierre Gattaz sur la première marche du podium. Mais à une voix près − 19 contre 18 – le comité consultatif avait choisi Geoffroy Roux de Bézieux en lieu et place du favori. C'était la voix de l'UIMM, la fédération de l'industrie métallurgique dont il est pourtant
membre, qui avait fait défaut au patron de Radiall. Un revers temporaire, donc, pour celui qui veut incarner “le Medef de conquête".
La formation s'est invitée dans la campagne
Déjà en 2010, Geoffroy Roux de Bézieux avait hésité, puis finalement reculé, lorsqu'il s'était agi de tenter de succéder à Laurence Parisot. Mais l'idée de diriger un jour le Medef n'avait pas abandonné “Geoffroy RDB" − pour ses twittos. Il s'était finalement lancé. “Roux de Bézieux ? Ça fait trois ans qu'il est entré en campagne !", ironisait Patrick Bernasconi en évoquant le fondateur de The Phone
House et d'Omea Télécom.
Au total, son programme électoral − ses “90 propositions d'actions pour les entrepreneurs de France" − comptait vingt-huit pages. Ce n'est cependant qu'à la vingt-troisième qu'on trouvait enfin écrits les mots “formation continue" et “apprentissage". À l'instar de son principal rival Pierre Gattaz, l'ex-président de Croissance [ 1 ]Plus Think tank d'entreprises militant pour l'actionnariat salarié et l'ouverture du capital. n'avait manifestement pas fait de cette thématique un axe majeur de son projet. Mais comme ses concurrents, il juge le 0,9 % dépassé et sclérosant pour les entreprises, voire carrément nuisible envers “la créativité pédagogique, encore trop contrainte par les critères souvent obsolètes qui définissent la notion d'action imputable". Lui préfèrerait seulement conserver le “0,5 %" de la professionnalisation et réserver aux Opca le soin de le gérer “en tant que facilitateurs". Et lorsqu'on lui oppose que les fonds mutualisés profitent essentiellement aux PME et TPE, il renvoie l'interlocuteur dans les cordes : “Si l'on tient compte des salaires des personnes formées, beaucoup de petites entreprises consacrent effectivement 0,9 % ou plus de leur masse salariale à la formation."
Simplifier, toujours
S'il fallait un exemple supplémentaire de cette nécessité d'en finir avec la loi de 1971, c'est en dehors des frontières françaises que l'ancien président de l'Unedic irait le trouver. “Chez nos voisins européens, toutes ces notions n'existent pas… et pourtant, les compétences des salariés se développent et les entreprises progressent !" Simplifier, toujours. Aller à l'essentiel. En fusionnant définitivement, par exemple, Cif et Dif − dispositifs généreux mais imparfaits − au sein du récent compte individuel de formation instauré par l'Ani du 11 janvier 2013. “Plus simple à gérer pour l'employeur, le salarié ou le demandeur d'emploi."
Sans surprise, Geoffroy Roux de Bézieux ne dévie pas de la voie classique du Medef lorsqu'il rappelle que les fonds issus des entreprises ont avant tout vocation à financer essentiellement la formation des salariés, plutôt que celle des demandeurs d'emploi. D'ailleurs, lorsqu'on l'interroge sur les dispositifs de formation accessibles à ces derniers, celui qui siégea de 2008 à 2011 au conseil d'administration de Pôle emploi en tant que vice-président partage les réserves que Gérard Larcher en son temps, avait consignées dans son rapport.“43 % de demandeurs d'emploi confessent s'être orientés eux-mêmes et le temps d'attente moyen avant d'accéder à la formation s'élève à six mois : ce n'est pas satisfaisant", tranche le Lyonnais qui, alors qu'il espérait encore s'asseoir dans le fauteuil présidentiel du mouvement patronal, promettait d'impliquer les représentants du Medef au sein des instances du service public de l'emploi dans la construction de parcours efficaces, rapides et synonymes d'un retour rapide dans le monde du travail bâtis sur les modèles du contrat de professionnalisation et de la POE. “En contrepartie de quoi, le demandeur d'emploi informé en amont de sa formation devra s'engager à accepter un poste correspondant à ses nouvelles compétences."
Apprentissage : le “fléchage inconnu" des fonds
Il n'aura pas été le candidat du “Medef de combat" − laissant cet épithète à un autre −, mais il suffit d'évoquer l'acte III de la régionalisation et l'éventualité d'un contrôle accru des Régions sur la taxe d'apprentissage pour qu'aussitôt, le discours de Geoffroy Roux de Bézieux se fasse guerrier. “Cette proposition doit être combattue !", annonce-t-il sans ambages. Leitmotiv : les entreprises doivent demeurer libres d'affecter leur taxe selon leurs intérêts, plutôt que de laisser les Conseils régionaux utiliser ces fonds pour financer les établissements d'enseignement technique et professionnel relevant de l'Éducation nationale et privilégier des organismes publics ou parapublics au détriment des CFA.
“À l'intérieur du quota, les entreprises ne peuvent orienter, au mieux que 31 % de leur taxe versée vers le CFA de leur choix. En outre, 53 %
seulement des 1,8 milliard collectés sont réellement consacrés à l'apprentissage, le reste allant aux formations technologiques et professionnelles", martèle-t-il. Et de citer en exemple le cas de la gestion du Financement national pour le développement et la modernisation de l'apprentissage (FNDMA) : “500 millions d'euros collectés auprès des entreprises et le fléchage de ces fonds reste inconnu."
Combattif, donc, le Lyonnais, qui n'hésite pas à évoquer à mi-mots la
création de CFA “dissidents" directement gérés par les entreprises et les branches professionnelles en cas de conflit sur l'attribution de la taxe. Et si, dans son programme de campagne, il ne s'annonçait pas partisan d'un “Medef qui quitte la table des négociations", Geoffroy Roux de Bézieux n'était peut-être pas dénué d'arrière pensées lorsqu'il s'interrogeait sur l'utilité pour le patronat “de siéger dans les CCREFP [ 2 ]Comités de coordination régionaux de l'emploi et de la formation professionnelle. au milieu d'une trentaine de membres dont la moitié est constituée d'agents de l'État et du Conseil régional".
Alors, quand on sait que l'un des axes de campagne du favori de la fédération des Télécom fut précisément la recherche du soutien des Medef régionaux, l'éventualité d'un Roux de Bézieux à la tête du mouvement patronal laissait augurer du caractère “sportif " qu'aurait pu prendre la négociation à venir sur la réforme de l'apprentissage…
Passeport orientation formation
Durant l'essentiel de sa campagne, Pierre Gattaz, qui escomptait bien conquérir à son tour la place qu'a occupé son père Yvon à la tête du premier syndicat patronal français (CNPF à l'époque) durant la première moitié de la décennie 1980, aura peu axé son discours sur la formation. Tout au plus s'était-il exprimé, mi-mai [ 3 ]L'Inffo n° 835, p. 5., à ce sujet dans le quotidien L'Opinion, pour suggérer la création d'un “passeport de compétences", “document simple où serait consigné tout ce que vous avez appris dans chaque entreprise au cours de votre carrière", très proche, dans l'esprit du “passeport orientation formation" déjà existant (et instauré, notamment, dans la branche de la métallurgie). Interrogé à ce sujet, il persiste. Le passeport orientation formation ? Il y est toujours fermement attaché. “Il conviendra de faire en sorte que le décret d'application de la loi de 2009 soit enfin publié et de communiquer sur son intérêt pour tous les acteurs ! Il y aura un travail à réaliser en interne des entreprises pour mieux valoriser les compétences acquises."
Pour la disparition du 0,9 %
Concernant les fonds du paritarisme, il insiste à nouveau sur les “marges de progrès à trouver" en matière de gouvernance pour “clarifier le rôle des différents acteurs". Et, bien entendu, il milite pour la disparition du 0,9 %. Pour lui également, l'obligation “former ou payer" ne se justifie plus : “La grande majorité des entreprises dépensent, au titre de leur plan de formation annuel, bien au-delà
de la contribution obligatoire." Toutefois, le président du GFI ne s'oppose pas à la conservation d'un minimum de mutualisation des fonds de la formation professionnelle au sein des Opca, afin d'accompagner financièrement les PME et TPE dans leurs démarches. L'élection du nouveau patron des patrons tombant le 3 juillet prochain, c'est toujours Laurence Parisot qui sera aux manettes du Medef lors de la conférence sociale pour l'emploi des 20 et 21 juin à venir . Mais ensuite, Pierre Gattaz risque de subir très rapidement sa première épreuve du feu avec la concertation sur la réforme de la formation professionnelle. Une réforme qui, assène-t-il, “ne doit pas aboutir à créer des contraintes supplémentaires pour les entreprises", ni un “développement de la formation des demandeurs d'emploi au détriment des salariés". Pas question, à ses yeux, de parvenir à un accord dont la résultante serait de “dépenser plus", même pour “former plus". Lui souhaite repenser la logique de la formation des demandeurs d'emploi pour les guider “vers des formations efficaces en lien avec les besoins du marché".
Une “pédagogie de qualité"
Ces “besoins du marché", Pierre Gattaz souhaite également les voir présider à la réforme de l'apprentissage. Une situation qu'il explique par les 82 % d'insertion des alternants dans l'emploi une fois leur parcours achevé. Mais s'il insiste sur la responsabilité des entreprises sur l'embauche de jeunes et la nécessité d'une “pédagogie de qualité", l'auteur du Printemps des magiciens appelle au maintien de la liberté dans l'affectation de la taxe, à condition que les fonds “soient consacrées à des établissements dispensant effectivement des formations en alternance". Liberté quelque peu restreinte, donc. Reste à connaître ses futures orientations quant à l'exécutif. S'il a d'ores et déjà proposé d'inviter François Hollande à une Université d'été du Medef, peut-être entamera-t-il avec ce dernier la même “guerre des tranchées" que son père, entre 1981 et 1986, avait pratiquée avec un autre François. Mitterrand, celui-là.
L'homme des “objectifs raisonnables et réalisables"
Vous avez dit dialogue social ? Du potentiel “candidat de synthèse"pour un patronat un temps tiraillé entre Pierre Gattaz et Geoffroy Roux de Bézieux, on pouvait attendre de Patrick Bernasconi une hyperactivité électoraliste destinée à compenser le retard pris sur les deux favoris. Il n'en aura rien été. Une grande tournée des fédérations patronales en régions, certes, mais pour le reste, les
interventions médiatiques de Patrick Bernasconi sont demeurées rares et son compte twitter n'affichait guère que le minimum minimorum. “Il cherche juste à négocier son ralliement à l'un
des deux favoris", confiait alors une source interne au Medef...
Pour sa part, le président de la Fédération nationale des travaux publics (poste qu'il occupe depuis 2005) expliquait sa discrétion par la lente maturation nécessaire à la rédaction de son programme, son “pacte pour la France". “Plutôt que de multiplier les annonces, je tiens à proposer des objectifs raisonnables et réalisables !", justifiait ce spécialiste de la négociation sociale, qui a mené la délégation patronale en 2008 (représentativité syndicale), 2011 (assurance-chômage) et, bien entendu, lors des discussions sur la sécurisation
de l'emploi en 2012-2013 qui se seront achevées, notamment, sur la création du “compte personnel de formation".
Incitation fiscale plutôt que cotisation obligatoire
“La formation ? Je suis le seul à en parler et à souhaiter en faire une priorité nationale pour le Medef !", insistait Patrick Bernasconi. Une priorité se traduisant − là encore ! − par la suppression du 0,9 %, auquel il a proposé de substituer des mesures d'incitation fiscale accordées aux entreprises. “Du fait de cette obligation légale, trop d'entreprises perçoivent les dépenses de formation comme une charge plutôt que comme un investissement. Quant au système de mutualisation paritaire, il est à ce point complexe que certains dirigeants se voient contraints à faire appel à des consultants spécialisés pour s'y conformer !"
L'efficacité plutôt que la complexité, donc. Et pour ce faire, le candidat proposait que ce soient les branches professionnelles qui se chargent des recensements des besoins des filières et de l'aide au financement des actions de formation, particulièrement auprès des PME et TPE. L'objectif ? “Laisser aux entreprises, aux branches professionnelles, aux salariés et aux demandeurs d'emploi − par le biais du compte personnel − la liberté de déterminer leurs choix de formation, plutôt que de persister à aller dans le sens de ceux qui souhaitent une quasi nationalisation de la formation." Et de citer le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels, dont le fonctionnement accuse, selon Patrick Bernasconi, “un manque flagrant
de transparence avec, pour conséquence, une dilution des fonds et des actions qui se résument souvent à du saupoudrage".
Alternance à l'allemande
S'il est un levier de formation que le patron de la Fédération des travaux publics considère comme particulièrement efficace, c'est l'alternance.“80 % des jeunes formés par la voie de l'apprentissage
terminent leur cursus par la signature d'un CDI", souligne Patrick Bernasconi. Toutefois, l'alternance qu'il appelle de ses voeux trouve plutôt son inspiration outre-Rhin. Pour tout dire, c'est à un modèle d'alternance “dégagé des critères de l'Éducation nationale"
que Patrick Bernasconi aspire. “Un modèle qui valorise l'apprentissage plutôt que le diplôme, expliquet- il. L'État persiste dans son idéologie
des études longues. On en constate le résultat concret chaque année, avec 150 000 jeunes qui sortent du système scolaire sans qualification." À l'opposé, l'ex-bras droit de Laurence Parisot vante la gestion de l'apprentissage pratiquée au sein du secteur du BTP, particulièrement dans les CFA de la FNTP, à l'image de l'emblématique EATP (École d'application aux métiers des travaux publics) d'Égletons, en Corrèze. “En 2005, lorsque j'ai pris la présidence de ma fédération,
le taux de remplissage de l'établissement s'élevait à 50 %, se souvient-il. L'année suivante, dans le cadre du programme Ambition travaux publics, nous avons fait le choix d'investir 15 millions d'euros pour doubler le nombre de contrats pros en trois ans au sein de l'école. Et cet objectif, nous l'avons atteint en seulement trois ans ! _ Aujourd'hui, le taux est de 120 %." Et il l'assure : chaque apprenti formé là-bas reçoit, en fin de cursus, près de dix propositions d'emploi. “Elle est là, la vraie révolution de la formation professionnelle et, au-delà des slogans, elle est parfaitement réalisable." C'est dit.
GEOFFROY ROUX DE BÉZIEUX, CONTRE LA “GESTION KEYNÉSIENNE"
Geoffroy Roux de Bézieux, 51 ans, s'est principalement illustré dans le domaine de la téléphonie mobile (The Phone House, CarphoneHouse, Omea Télécom, vice-présidence de la Fédération patronale des télécoms). Particulièrement impliqué dans plusieurs think tanks et cercles de réflexions depuis le milieu des années 2000 (CroissancePlus, Commission pour la libération de la croissance française, présidée par Jacques Attali), il est venu au paritarisme “sur le tard" en devenant, en 2008, président de l'Unedic et vice-président de Pôle emploi (respectivement jusqu'en 2010 et 2011). Partisan de la
“politique du risque" et hostile à la “gestion keynésienne" de l'appareil productif français, il souhaite le développement d'un “écosystème favorable aux entrepreneurs".
PIERRE GATTAZ, POUR UN MEDEF “COMBATIF"
Pierre Gattaz, 54 ans occupe, depuis 1994, le poste de président du directoire de l'entreprise de taille intermédiaire Radiall (électronique et équipement) de près de 2500 salariés créée par ses père et oncle.
Candidat pour un Medef “combatif", Pierre Gattaz est membre du conseil exécutif du Medef depuis 2007, président du GFI (Groupe des fédérations industrielles) depuis 2010 et membre de l'IUMM depuis 2012.
PATRICK BERNASCONI, “PARTISAN DU DIALOGUE SOCIAL"
Patrick Bernasconi, 57 ans, est le PDG de Bernasconi Travaux publics, PME familiale normande de 150 collaborateurs, ainsi que de trois autres entreprises du BTP (en Guadeloupe, Normandie et Midi-Pyrénées). Depuis 2005, il est président de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) et membre du bureau exécutif du Medef. Dans la campagne pour la succession de Laurence Parisot, il se présentait comme “partisan du dialogue social" et souhaitait “rassembler toutes les composantes du Medef", en opposition, notamment, au “patronat de combat" voulu par Pierre Gattaz.
HERVÉ LAMBEL, CHALLENGER
Hervé Lambel, patron de la société de production vidéo HLDC, fondateur du Cerf (Créateurs d'emplois et de richesses en France) et promoteur de l'Innovative Democracy, n'a pas donné suite à nos sollicitations, pourtant répétées. Il est vrai que son programme faisait davantage la part belle à la suppression de la TV A interentreprises et à un rééquilibrage de la représentativité des branches au sein du Medef qu'à la formation professionnelle.
À l'heure où ces lignes sont écrites, Hervé Lambel était, techniquement, toujours dans la course. Mais en n'ayant obtenu aucune voix du comité exécutif le 3 juin dernier, sa candidature risquait de ne pas beaucoup peser au final, le 3 juillet.
THIBAULT LANXADE, RALLIÉ
Ils étaient cinq, à la date de début de la campagne officielle pour la succession de Laurence Parisot. Mais Thibault Lanxade, PDG d'Aqoba et auteur, en 2012, du rapport relatif au Small Business Act, s'est rallié à la candidature de Pierre Gattaz dès le 1er juin dernier.
Notes
1. | ↑ | Plus Think tank d'entreprises militant pour l'actionnariat salarié et l'ouverture du capital. |
2. | ↑ | Comités de coordination régionaux de l'emploi et de la formation professionnelle. |
3. | ↑ | L'Inffo n° 835, p. 5. |