Polyfor : former à domicile aux métiers de la petite enfance

Favoriser la responsabilité sociale par la formation, c'est l'objectif de Polyfor, spécialiste des métiers de la petite enfance. Car parmi les professions qui restent peu considérées, figure celle de “nounou".

Tel est le problème lorsqu'un très jeune enfant est confié à une “nourrice" mal formée aux exigences du métier : au mieux, c'est l'assurance de le retrouver devant le téléviseur, au pire, c'est l'accident domestique. Organisme agréé par l'Institut Fepem de l'emploi familial, Polyfor propose, outre les apprentissages qualifiants de type CAP, une véritable innovation en la matière : la formation de gardes d'enfants effectuée à domicile.

“Cette formation peut tout à fait s'effectuer dans un centre dédié, indique Hélène Wintrebert, directrice de Polyfor, mais nous répondons également à une problématique très urbaine : les jeunes parents sont demandeurs de places en crèche, mais l'offre est insuffisante. Grâce à notre formule, notre formateur se déplace au domicile du particulier-employeur avec tout le matériel nécessaire (jeux, tables à langer, etc.) et peut directement, in situ, assurer la formation des gardes d'enfant." Le développement de la mobilité de l'enfant, de son langage, de ses fonctions cognitives ou de sa motricité constituent autant d'objectifs.

Financées aussi bien au titre du plan de formation que du Dif ou du Cif, cet apprentissage des exigences de la petite enfance peuvent être effectué selon des modules s'étalant de deux jours à trois ans. “Ce temps de formation est remboursé à 100 % au particulier-employeur par notre Opca, l'Agefos-PME, souligne Hélène Wintrebert. Cette facilité de paiement est destinée à faire connaître cette formation et, au-delà, à sensibiliser ces acteurs sur la nécessité de faire suivre de vraies formations de qualité aux personnes chargées de la garde de leurs enfants."
Hélène Wintrebert annonce pour septembre une grande “Journée de la formation aux métiers de la petite enfance", organisée à Paris. “Nous souhaitons qu'elle soit amenée à devenir une Journée nationale", espère-t-elle.