Questions à Rémi Lévy, diplômé Cafel 2007, aujourd'hui spécialiste de l'accompagnement VAE
Les diplômés “chef de projet apprentissage et formation en ligne" relancent leur association
Renforcer la notoriété de leur formation et échanges de bonnes pratiques entre professionnels, tels sont les objectifs majeurs de l'association des anciens élèves Cafel, le diplôme universitaire “chef de projet apprentissage et formation en ligne", délivré par l'Université Paris-X en partenariat avec le Préau, la cellule e-learning de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris.
Par Nicolas Deguerry - Le 16 mars 2010.
Qu'est-ce qui vous a amené au DU Cafel ?
Responsable formation dans un centre de formation spécialisé sur les métiers du tourisme, je me suis mis en quête d'une formation à distance d'ingénierie de formation multimédia, alors que je venais de me retrouver au chômage. Ceci, avec deux pistes en tête : travailler dans un centre de formation sur le développement de dispositifs en ligne, ou créer une entreprise de conseil en formation en ligne.
Pourquoi cet intérêt pour le Cafel ?
D'abord et pour deux raisons, la modalité “à distance". Il s'agissait, d'une part, de m'éviter des déplacements et, d'autre part, de tester la réalité d'une formation à distance avant d'en développer moi-même. Ensuite, le fait que le dispositif Cafel soit une formation-action axée sur un projet.
Lequel ?
Mon projet initial était de diffuser la pratique du portefeuille de compétence au sein des entreprises de tourisme, je voulais proposer un nouveau mode de formation basé sur l'utilisation des ePortfolios comme outil de formation tout au long de la vie. Faute de partenaires, j'ai réorienté mon projet sur une dimension multi-secteurs relative à l'utilisation du ePortfolio dans le cadre d'une VAE. Et j'ai d'ailleurs réalisé un mémoire intitulé “Dispositif individualisé et à distance d'accompagnement de la VAE".
Que vous a apporté le Cafel ?
La méthodologie Cafel part de l'analyse des besoins, je suis donc reparti de la base, c'est-à-dire de la problématique des candidats à la VAE. L'intérêt du diplôme est bien de former par recherche-action des chefs de projets qui partent de l'analyse des besoins : cela m'a permis de modéliser un parcours d'accompagnement à distance, d'outiller le dispositif et de réaliser un projet pilote. C'est de là qu'est né Innovatice, en 2008, la structure de conseil de Rémi Lévy.
Comment avez-vous financé votre parcours ?
L'exemple est tout à fait intéressant, parce que j'ai d'abord essuyé un double refus : de la part de l'ANPE, parce que la formation ne portait pas sur un métier “en tension", et de la part du Conseil régional, parce que la formation n'était pas dispensée en Région Centre et qu'elle n'atteignait pas vingt heures par semaine. J'ai finalement cofinancé moi-même les frais de formation, à égalité avec ma caisse de retraite au titre des œuvres sociales. Ceci, tout en conservant mon indemnité de chômage.
Contacts
Association des diplômés Cafel
Cafel