Alstom signe avec la Fem un accord sur “l'anticipation du changement"

Le groupe Alstom et la Fédération européenne des métallurgistes (Fem) ont signé, le 24 février dernier, un accord européen sur “l'anticipation du changement et des évolutions" au sein du groupe.

En introduction de l'accord, Alstom, spécialisé dans les infrastructures de transport ferroviaire, de production et de transmission d'électricité, indique être “confronté à une évolution de son environnement ainsi que de sa situation démographique et de ses besoins de compétences ".

Le groupe a donc “fait le choix, grâce à cet accord, de préciser ses engagements dans le domaine du suivi et du développement de carrière de tous ses collaborateurs ainsi qu'en matière de développement individuel de qualifications et de savoir-faire". Bien sûr, cet accord établit une structure cadre d'ensemble et il “ne saurait remplacer toute législation et/ou accord collective nationale et/ou d'entreprise lorsque leurs dispositions sont plus favorables que celles de cet accord".

D'une part, il “organise les modalités du dialogue social avec les représentants des salariés et les syndicats aux différents niveaux du groupe (européen, national ou local)". D'autre part, il vise à “élaborer les outils nécessaires à ces adaptations, en particulier la gestion prévisionnelle des emplois et la formation", la planification des compétences, les entretiens d'orientation et de développement de carrière, de mi-carrière et de formation, etc. Ainsi, l'accord apporte des “éléments concrets pour gérer les effets de la crise sur les sites européens et leurs salariés. Il organise les priorités données à la mobilité des salariés et à leur reclassement dans les cas de baisse d'activité ou de restructuration afin de minimiser les conséquences pour les collaborateurs concernés".