Particularité du système suédois : l’apprentissage, en tant que système de formation professionnel, se déroule entièrement en entreprise. D’où une reconnaissance plus grande que dans d’autres pays de l’“instructeur” : un tuteur est obligatoirement désigné pour chaque apprenti et chaque entreprise formatrice doit nommer une personne responsable de l’enseignement professionnel.

“Formateur en entreprise” a succédé à “maître d’apprentissage”, glissement sémantique pour illustrer l’importance du rôle que l’encadrement doit désormais tenir auprès des apprentis. En Suisse, les formateurs en entreprise doivent être formés et certifiés. Tous les acteurs se déclarent satisfaits du dispositif, même s’ils admettent qu’il reste encore beaucoup à faire.

Pas besoin d’abonnement pour utiliser QualiCarte. Il s’agit d’un outil d’auto évaluation de la qualité de la formation en entreprise qui s’adresse aux tuteurs et formateurs d’entreprise.

Les partenaires du projet ont mis en place des ressources et des outils adaptables à chaque contexte national, permettant une utilisation totale ou partielle, mais immédiate de CoPilote, non seulement dans chaque pays, mais également ailleurs.

L’une des réalisations essentielles de CoPilote, le référentiel des activités et des compétences du tuteur dans les petites et moyennes entreprises de la construction en Europe, répond à l’objectif premier du projet : favoriser dans une approche européenne la professionnalisation durable des tuteurs.

Le projet Leonardo “CoPilote” vient de s’achever. À l’heure du bilan, les résultats sont multiples, avec la réalisation d’une analyse comparative de la situation des tuteurs ou d’une étude sur la perception qu’en ont les principales parties concernées. Un référentiel européen des activités et des compétences des tuteurs a été élaboré pour harmoniser et, surtout, faciliter la gestion des ressources humaines à travers l’Europe.

L’analyse des contrats enregistrés en 2006 montre que le dispositif se développe plus fortement dans le secteur tertiaire et la construction que dans l’industrie, et que près de la moitié des contrats visent une qualification ou une certification de branche.

En 2007, 560 entreprises de travail temporaire (contre 460 en 2006) ont proposé 4 324 contrats de professionnalisation pour intérimaires (3 733 en 2006).

L’enquête menée par Uniformation sur les années 2004-2005-2006, rendue publique en avril dernier, montre que la quasi-totalité des bénéficiaires et des employeurs de contrats de professionnalisation financés par l’Opca se déclarent satisfaits.

Le service public de l’emploi régional et les partenaires sociaux membres de la Copire ont signé, le 10 juin, une charte régionale dont l’objectif est notamment de signer 15 000 contrats de professionnalisation avant fin 2008.