Les moins qualifiés accèdent plus difficilement aux reconversions

« La volonté de se reconvertir obéit à des logiques différentes selon la catégorie socioprofessionnelle des salariés ». C'est ce que montre le Céreq dans une note basée sur le dispositif d'enquêtes sur les formations et itinéraires des salariés (Defis).

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Par - Le 23 février 2022.

En 2015 déjà, 33 % des salariés souhaitaient changer de métier, traduisant une insatisfaction devant la situation professionnelle. Mais suivant la catégorie socio-professionnelle, les ressorts n’étaient pas les mêmes. C'est ce que montre une étude du Cereq publiée début février. Pour les moins qualifiés, l’aspiration à changer de métier s’exprimait face à un licenciement, à l’expérience de la précarité et du cumul d’employeurs, ou d’un salaire de base trop faible. La reconversion était une affaire de sécurité liée à l’emploi et au salaire, dans une situation contrainte. Cette reconversion était facilitée dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l'emploi…

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