Colloque sur l’évaluation du Plan d’investissement dans les compétences (PIC), mardi 1er juillet 2025, à Paris. Table ronde sur l’insertion du PIC dans l’écosystème de formation. De g. à dr. : Carole Tuchszirer, socio-économiste membre du Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique (Lise) et au Centre d’études de l’emploi et du travail CEET) ; Bernard Gazier, professeur émérite de sciences économiques à l’Université Panthéon-Sorbonne-Paris 1 ; Christian Laubressac, directeur associé du cabinet d’études Asdo ; Paul Santelman, consultant en ingénierie des compétences (cabinet Santelman).

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PIC : un levier de transformation miroir des tensions territoriales

Le Plan d'investissement dans les compétences (PIC) mis en œuvre de 2018 à 2023 a-t-il tenu ses promesses de refonte systémique de l'écosystème français de formation ? La journée d'étude organisée mardi 1er juillet par la Dares et le comité scientifique d'évaluation a nuancé le bilan au regard des spécificités nationales.

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Par - Le 03 juillet 2025.

D’abord, rappeler que le plan d’investissement dans les compétences s’est inscrit dans une logique de transformation profonde, rompant avec l’approche quantitative du plan 500 000 qui l’a précédé. « Avec le PIC et les PRIC - [déclinaisons régionales du plan national] -, il y avait une volonté affichée de transformer l’appareil de formation, de toucher les publics le plus éloignés de l’emploi, là où le plan précédent visait surtout à doubler les places de formation », rappelle Christian Laubressac, directeur associé du cabinet d’études Asdo. Dialogue territorial Mais cette ambition s’est souvent heurtée à la réalité d’un écosystème régional déjà structuré, à la…

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