Coronavirus : le ministère du Travail prend le pouls des prestataires de formation

En pleine crise sanitaire, le ministère du Travail lance une enquête auprès des prestataires de formation. Objectif : cerner les problèmes rencontrés, identifier les solutions mises en place et préparer la relance.

Par - Le 08 avril 2020.

Dans une note et un courrier diffusés sur le site du ministère du Travail, Muriel Pénicaud invite les prestataires de formation à répondre à une enquête nationale destinée à évaluer leur situation pendant la crise sanitaire et à préparer l'avenir.

En complément des documents déjà diffusés pour répondre aux interrogations des acteurs du secteur, cette initiative vise à établir « un état des lieux précis » des difficultés rencontrées suite à la décision de fermer les établissements non essentiels survenue le 16 mars. Depuis cette date, seules les activités à distance peuvent être maintenues obligeant les organismes de formation et les centres de formation d'apprentis (CFA) à se réorganiser et à déployer des solutions techniques pour assurer la continuité de service.

Identifier les leviers à activer

Dans ce contexte, le ministère du Travail a publié, avec l'appui du Haut-Commissariat aux compétences et des Régions, une liste de solutions et de contenus pouvant être utiles aux prestataires de formation. « Le contexte est difficile mais la crise est aussi un révélateur de formidables capacités d'adaptation et d'innovation », souligne Muriel Pénicaud, dans son courrier.

L'enquête réalisée à l'aide d'un questionnaire administré par le réseau des Carif-Oref sera l'occasion d'identifier les pistes exploitées par les prestataires pour assurer l'accompagnement et la formation des stagiaires à distance et traverser la crise sanitaire.

Préparer la reprise

A travers cette étude, le ministère du Travail entend recueillir les besoins des prestataires à court terme mais également « préparer la relance de l'économie ». « Vos réponses […] nous permettront de mieux adapter les solutions pour la phase de reprise », indique la ministre dans son courrier.

Les prestataires de formation ont jusqu'au 15 avril pour répondre au questionnaire.