L'Opcommerce guide les entreprises vers la transition écologique
Avec son offre « Ecobox », l'opérateur de compétences fournit aux entreprises du commerce une palette d'outils pour adapter leur activité aux enjeux de la transition écologique. De l'analyse du niveau de maturité à la formation des équipes, ces services sont accessibles en ligne et proposés sous forme de parcours personnalisés.
Par Estelle Durand - Le 23 avril 2025.
Sensibiliser les entreprises aux enjeux du développement durable et les accompagner dans leurs projets d'adaptation aux enjeux de la transition écologique : c'est la mission assignée aux opérateurs de compétences par la loi climat et résilience adoptée en 2021. L'Opcommerce s'est adaptée à cette nouvelle donne en mettant en place une palette d'outils désormais réunis au sein d'une offre baptisée « Ecobox ». « La transition écologique est un sujet qui peut s'avérer difficile à appréhender. Les entreprises ne savent pas toujours par quel bout l'aborder, remarque Armel Guillet, directeur du marketing et des partenariats de l'Opcommerce. Pour les aider à s'y retrouver, l'opérateur de compétences des 20 branches du commerce représentant 160 000 entreprises, leur propose une palette de ressources accessible sur son site Internet. « Comme pour d'autres sujets tels que l'alternance ou la transition numérique, le principe est de leur fournir une clé d'entrée sous la forme d'un test en quinze questions leur permettant de mesurer leur niveau de maturité par rapport aux enjeux de la transition écologique », explique Armel Guillet.
Sensibiliser et convaincre
Sur base des résultats, les dirigeants se verront proposer une série de ressources pour aller plus loin. Les moins avancés pourront explorer les différentes facettes de la transition écologique de manière plus approfondie. « A ce stade, l'objectif est de les aider à mesurer l'impact de la transition écologique sur leur activité et à prendre conscience des transformations à engager. La transition écologique est encore souvent perçue comme une source de contraintes alors qu'elle peut représenter aussi des opportunités », souligne Armel Guillet. Dans cet esprit, les dirigeants sont invités, lors d'événements, à échanger avec des acteurs qui ont déjà franchi le pas et qui sont aujourd'hui en mesure d'analyser les bénéfices de leur projet de transformation.
Définir un plan d'actions
Les entreprises qui sont prêtes à se lancer pourront se faire accompagner par des consultants qui les aideront à amorcer leur projet. Dans le cadre de cette prestation baptisée Eco-diagnostic Commerce, les dirigeants sont amenés à travailler sur un plan d'actions tenant compte des problématiques en termes de compétences et de formation. Des points d'étape sont prévus pour suivre l'avancée de leur projet. Cet accompagnement peut, selon la taille de l'entreprise, être intégralement ou partiellement pris en charge par l'opérateur de compétences et d'autres financeurs.
Former les équipes
Une fois leurs besoins et leur stratégie définis, les entreprises ont à leur disposition différents outils, telles que la plateforme Click & Form déployée par l'opérateur de compétences pour faciliter l'accès à la formation. Microlearning pour sensibiliser leurs équipes ; formations transverses sur la réglementation, la RSE (responsabilité sociétale des entreprises) ou encore les fondamentaux de l'économie circulaire ; parcours plus complets destinés à apporter des compétences complémentaires à des salariés évoluant dans le secteur des achats ou de la logistique… : l'offre de formation a été pensée pour répondre à différents besoins.
Accompagner 4 000 entreprises en 2025
Avec cette offre revisitée et adaptée à toutes les entreprises quel que soit leur degré de maturité, l'opérateur de compétences entend contribuer au développement d'un commerce plus responsable. « En 2024, nous avons accompagné plus de 2 000 entreprises. L'objectif pour cette année est de passer le cap des 4 000, ce qui peut sembler modeste vu le nombre d'entreprises dans notre périmètre mais cela représente tout de même un défi sachant qu'une grande partie des ressources sont financées sur notre budget de fonctionnement et que la transition écologique ne suscite pas forcément un intérêt immédiat », avance Armel Guillet. Pour convaincre les dirigeants qui seraient encore réticents, l'opérateur de compétences mise sur ses équipes de conseillers et sur les retours d'expérience des entreprises qui ont une longueur d'avance sur le sujet. « Les mentalités évoluent, les investissements réalisés dans le domaine de la transition écologique peuvent faire la différence auprès des clients et des salariés », constate Armel Guillet.